Bilan à 1 an à l'Ecole Française de Yoga - 4ème partie et fin
La connaissance de l’anatomie est primordiale à partir du moment où l’on donne des cours de yoga.
Un jour, Jean Christophe le professeur d’anatomie nous pose la question suivante : Savez-vous où se trouve le muscle psoas-iliaque ? Et plus tard, lors d’un cours de yoga on fait le lien avec la question posée par Jean Christophe. Si le Muscle psoas-iliaque est court, la hanche ne s’ouvre pas facilement nous dit Patrick. Ces cours m’ont appris à associer les muscles, les os, les organes avec la posture réalisée. Inévitablement nous serons confrontés plus tard à la problématique de personnes dans l’incapacité à réaliser telles ou telles postures correctement. Il est important de savoir lorsqu’on réalise une posture ou un pranayama quels seront les effets sur l’élève. Les effets physiques d’une posture sont relativement faciles à comprendre car l’étude de l’anatomie est très concrète. Par contre pour toutes postures, il y a des effets psychologiques qui sont plus difficiles à cerner. Ceux-ci seront étudiés plus tard en deuxième et troisième année.
Cette première année de yoga à l’école m’a permis de prendre conscience que le yoga est une voie qui va améliorer ma façon de voir les hommes et d’être plus en phase avec la nature. Ces vingt deux mardis on été comme une thérapie qui m’a permis de vaincre ma timidité, d’aller plus aisément vers les autres avec calme et sérénité. La communication s’est ainsi améliorée, je m’affirme mieux et l’écriture qui était un exercice difficile pour moi est devenue plus facile. Cette année a été révélatrice du travail accompli sur soi et utile à l’épanouissement personnel. En début d’année on nous avait demandé si cette longue formation de quatre ans était pour enseigner ou pour l’utiliser comme méthode de développement personnel ? Un an après, je pense que cette formation servira aux deux.
Pour conclure ce bilan, voici une phrase de Liliane Cattalano pendant un cours sur l’histoire de l’hindouisme : «L’espace du cœur est considéré comme l’élément central de la vie, le cœur est décrit comme ayant un espace minuscule mais contient la totalité de l’univers et de tout ce qui est ». Ce passage de l’infiniment petit à l’infiniment grand pour l’homme se passe au niveau du cœur. Dans cet espace du cœur il y a un personnage minuscule en or qui va représenter la partie la plus vaste et la moins limitée de l’être. La place du cœur est primordiale.
FIN.