Samsara

Publié le par Daniel

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Aujourd’hui le jour de la fête des mères, je vous propose un extrait des mes notes lors d’un des cours sur la Bhagavad Gîta.


Cette année justement sera la première fois où il n’y aura pour moi ni fête des mères ni fêtes des pères : la roue des naissances et des renaissances se poursuit.


le Samsara ou l’océan de la souffrance.


Il  apparaît dans la Bhagavad Gîta une opposions entre deux mondes, un monde de souffrance où nous sommes prisonniers, de ce monde  qui nous affecte car nous sommes sous l’emprise du pouvoir de l’ignorance. Ce monde du Samsara est traduit dans le texte  par le fleuve des renaissances. En opposition à ce monde du Samsara il y a  le monde sans souffrance du Brhaman, refuge du suprême au delà de quoi il n’y a rien, plus de renaissance. Le séjour sans douleur dont parle la BhG et qu’elle oppose au lien des renaissances et qui est une autre manière de dire le Samsara. Ce qui permet le passage d’un monde à l’autre c’est le bateau de là connaissance. Ce bateau de la connaissance c’est réaliser la Réalisation, c’est à dire ce qui est au dessus du ciel et dans le grotte du cœur, le suprême Brahman que seul connaît l’Atman. Ni les rites ni les dieux ne peuvent rendre compte de cette indiscipline réalité.  Comment emprunter ce bateau, comment réaliser cette connaissance libératrice. Il faut d’abord comprendre ce qui nous enchaîne en ce monde, quel est donc ce lien des renaissances.


Le samsara vient du terme SAM : ensemble symbiose et de SRI : s’écouler, courir.


Cela donne une idée d’un écoulement circulaire des renaissances d’où l’idée d’un fleuve qui coule sans fin. Certaines images reviennent souvent dans les textes pour évoquer le Samsara, l’image du monde qui tourne qui traine sans pouvoir s’en dégager ou une autre images, le fleuve un courant violent impossible à traverser. Cependant certains y sont parvenus on les appelait les faiseurs de guet (comme le bouddha qui a trouvé le lieu de passage ou Vishnou et même aussi Krishna). 


Pour l’hindou, le Samsara désigne la condition humaine asservi a la nécessité de naitre, de renaitre, de mourir et de re-mourir. « Naitre et Renaitre voila le malheur »

Publié dans Philosophie

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